RESUME
La pièce , Mélédouman, est tirée du roman de l'écrivain ivoirien Jean-Marie Adiaffi "la carte d'identité". une fable moderne sur le colonialisme et les malentendus qu'il à générés entre des systèmes de valeurs trop éloignés dans un univers entre l'absude et l'odieux. Elle raconte l'insupportable arrogance d'un responsable militaire local du pouvoir colonial, face à un ivoirien de souche brutalement arrêté, séquestré torturé sans même comprendre de quoi on l'accuse.
Après un début kafkaïen, mêlé de grotesque et de farce, où Blanc et Noir (Kabatika et son sbire) accumulent les bavures, le récit, suivant l'art du conte, avance là ou le poète-philosophe entend nous mener: réponds à la question "qui es-tu?" et le monde où rêve et réalité dialoguent, ouvrira ses portes.
Cette quête, au sens des plus anciennes légendes - je pense aussi à celle du Graal - nous conduit à l'éssentiel: la nécessité pour un peuple, ou un individu, de se connaître, avec l'espoir qu'il ne soit pas "trop tard", et le retour à la lumière et à la vie invoqué à la fin du récit...
le titre Mélédouman, le prince sans nom, montre clairement, me semble t-il, selon quelle ligne de force du roman nous avons construit cette adaptation.